L’été est constitué de toutes les grandes échéances annuelles du tir à l’arc. Lors de ces échéances, durant les qualifications ou les finales, le stress arrive. Le thème d'aujourd'hui nous emmène à la découverte de ce qu’est le stress et quels sont les moyens de le gérer. Bien sûr, cette explication est une simplification du sujet.
Avant toute chose, le succès ou l’échec peuvent être définis par les triangles suivants:
Le stress est donc une composante essentielle du succès ou de l’échec et il est défini en 1983 par Han Selyve comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné.
Il définit 3 phases de stress:
Réaction d’alarme ou phase d’évitement : phase de mobilisation des ressources pour faire face au stress.
Phase durant laquelle de l’anxiété, de la peur et des idées confuses apparaissent. Le visage rougit, on transpire, la voix tremble, des tremblements apparaissent et les gestes deviennent imprécis.
Phase de résistance ou d’affrontement : utilisation des ressources.
Les sentiments d’impatience et d’énervement apparaissent. Le comportement devient plus agressif.
Phase d’épuisement ou de résignation : apparition de différents troubles somatiques.
Le découragement et la démotivation apparaissent. Une dévalorisation générale et un renoncement sont propres à cette phase de stress.
Ces trois phases peuvent être vécues par les athlètes durant une compétition ou durant leur vie dans le sport.
Il existe beaucoup de manières de faire face au stress et de le gérer et les motivations principales sont la première source de stress. Les deux figures suivantes montrent deux situations différentes. Dans la première, l’athlète va agir pour éviter l’échec tandis que dans la seconde, il va agir pour le plaisir de faire les choses.
Dans le premier cas, la motivation est extrinsèque, les exigences sont présentes ce qui amène de l’anxiété, un besoin de reconnaissance et un risque d’épuisement. Cette situation amène beaucoup de stress et, par conséquent, de la contre performance.
Dans le deuxième cas, la motivation est intrinsèque, il n’y a pas d’exigence mais un objectif à atteindre. Cela amène beaucoup plus de calme, le besoin de reconnaissance est moindre et il n’y a pas de risque d’épuisement. Cette situation amène beaucoup moins de stress et permet de faire une performance.
Le type de motivation de l’athlète durant la compétition permettra plus ou moins de stress. Cependant, quelque soit la motivation, des situations de stress existeront. A ce moment là, des stratégies peuvent être mises en place pour minimiser les effets du stress sur la performance:
Bien se connaître et identifier les agents de stress et d’anxiété
Apprendre à se relaxer et à respirer
S’entraîner à faire face aux exigences de la compétition
Rester au présent et vivre les actions les unes après les autres
Fixer des objectifs
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